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La gare

 

L'ouverture de l'exploitation de la ligne ferrovière de Blois-Vienne à Montrichard a eu lieu en 1900.

 

A Sambin, la ligne empruntée est l’actuelle rue du Charpeau. Elle passait par Cellettes et rejoignait la voie de Blois-Vienne à St Aignan. Les deux lignes et la gare de Sambin, située à l’entrée de la rue du Charpeau, ont été fermées au trafic ferroviaire en 1935.

Histoire des Chemins de fer en Loir et Cher

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Charles de Freycinet, ministre des Travaux publics (18771879) dans le gouvernement présidé par Jules Dufaure, avait initié un plan en 1878 pour que toutes les sous-préfectures soient reliées au réseau des chemins de fer, ainsi qu’un maximum de chefs-lieux de canton.


La ligne Paris-Orléans-Bordeaux passait  déjà à Blois depuis plus de 25 ans. 
Le Loir et Cher avec un relief plutôt plat avait terminé le plan "Freycinet" avant la fin du 19 e siècle.


Les 2 lignes Blois-Romorantin-Villefranche/Cher d’une part et Blois-Vendôme-Pont de Braye(72) d’autre part étaient construites (« écartement classique »). En complément de ces 2 lignes principales, des petits trains (lignes métriques) assuraient les liaisons régulières et quotidiennes entre  Blois, Vendôme, Romorantin et les chefs-lieux de canton. Le train, appelé officiellement « tramway » et surnommé « tacot » par les usagers, s’arrêtait dans chaque commune traversée.

 
Très peu d’infrastructures nécessaires pour ces lignes à voie unique : elles longeaient les routes sur les accotements, et dans la traversée des bourgs, les rails étaient sur la rue, les aiguillages étaient manœuvrés manuellement. Les gares de chaque commune avaient un quai et une toute petite cabane en briques ou en bois pour un préposé. La compagnie (concessionnaire privé) possédait aussi des wagons de marchandises.


Il ne fallait pas être pressé, la vitesse maximum était de 20 à 25 km/h et pas exigeant sur le confort, les banquettes étaient en bois. L'été on étouffait et l'hiver on se gelait dans les wagons éclairés par de tremblotantes lampes à huile. Quelquefois, bien chargé, avec des locomotives poussives, le train s’arrêtait dans les rampes les plus rudes. Les voyageurs descendaient alors pour pousser. Quand la locomotive-vapeur avait besoin de « faire le plein d’eau », c'était alors un long arrêt pendant lequel conducteur et voyageurs se rendaient au café du coin pour se désaltérer l’été, et se réchauffer l’hiver.


Beaucoup plus tard, à partir de 1913, des lignes (toujours métriques) avec tractions électriques étaient aménagées : Blois-Amboise, Blois-Cléry, Blois Les Montils-Contres-Selles sur cher, Blois les montils-montrichard, Oucques–Châteaudun.


En 1934, les transports en autocars ont supplanté toutes ces petites lignes.
La seule ligne métrique restant en activité en 2016 dans le Loir et Cher est le « Blanc-Argent » qui relie Valencay à Salbris en passant par Romorantin avec des automotrices diesel et qui dessert comme autrefois toutes les communes traversées.


La ligne « classique « Blois-Romorantin-Villefranche/Cher a été stoppée en 1944  par le bombardement du viaduc sur la Loire (entre Vineuil et la Chaussée Saint Victor). En 2016, subsistent 2 tronçons dédiés aux marchandises : 1) Blois-La Chaussée St Victor et 2) Romorantin-Villefranche/Cher.


La ligne « classique « Blois-Vendôme-Pont de Braye(72) a été abandonnée vers 1950. En 2016, subsistent 3 tronçons dédiés aux marchandises : 1) Blois-Villefrancoeur, 2) Vendôme-Selommes. 3) Vendôme-Montoire-Troo (avec en plus un train touristique l’été).


2016 : 90 ans plus tard, l’histoire continue de manière différente : les  lignes d’autocars assurent strictement les mêmes itinéraires que les petits ou grands trains d’autrefois. En reliant Vendôme, Romorantin et chaque chef-lieu de canton à la ville de Blois, en s’arrêtant dans toutes les communes, avec  des fréquences quotidiennes équivalentes (1 ou 2 Allers/Retours). Ces autocars sont fréquentés actuellement plutôt par des scolaires.

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